1. |
Mémoire
00:44
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2. |
Feu (Idal, ARtK)
03:01
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Trouve ta mémoire. Abreuve ton feu. Cherche tes peurs. Crève leurs yeux.
Where am i Pitsburgh
Where am I manchester
Where am i Europe GVA for sure
Retourne ta crasse. Sous la poussière d'tes poumons cherche où souffle un souvenir. Même vague. Mémoire d’organes.
Hear a voice whisper
Where are they closer
God must know what’s hidden inna shadow
A blur? no ma genetic code
M’arrache aux tôt matins des visées mornes
Jeté dans ma race des idées sortent
J’arrime en nageur sueurs les froides aurores
Les chaudes horreurs osseuses pont noircis mousseuses ces filles Rampent en croix vers les Palais de Thanate Os noir
Orné d’orgueil, d’or et d’efforts vains
Tu fouilles tes lambeaux d’hier et crache sur tes lendemains
Retourne ta crasse
Sous la poussière d'tes poumons, cherche où souffle un souvenir
Même vague. Mémoire d’organes
Orné d’orgueil, d’or et d’efforts vains
Tu fouilles tes lambeaux d’hier et crache sur tes lendemains
Trouve ta mémoire. Abreuve ton feu. Cherche tes peurs. Crève leurs yeux.
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3. |
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Sur un chemin de suie, pavé de bonnes affaires
J'marche le pas mauvais mais l'regard alerte
Comme une bête patiente, qu'on appelle vengeance
Comme une dent d'sagesse qu'on dégoupille lentement
Mais j'ai l'coeur dans les yeux moi l'coeur dans les yeux
Un haut l'coeur dans l'coeur et l'coeur dans les yeux
Mais j'ai l'coeur dans les yeux moi l'coeur dans les yeux
Un haut l'coeur dans l'coeur
Mon animal totem est cannibale comme une
Bête patiente qu'on appelle vengeance
Et ma cabane est sertie d'habitudes communes
Qu'on hérisse de banales sentences
Et j'ai du sable qui pousse dans mon crâne comme une
Bête patiente qu'on appelle vengeance
Des crécelles qu'on érige dans l'clair de lune
Me guident vers mon autre engeance
Mais j'ai l'coeur dans les yeux moi l'coeur dans les yeux
D'la rancoeur plein l'regard et l'coeur dans les yeux
Mais j'ai l'coeur dans les yeux moi l'coeur dans les yeux
Un haut l'coeur dans l'coeur
Et si j'ai l'oeil qui file, c'est que j'ai le temps d'une vie
Comme une bête patiente, qui déjà flaire le vide
Alors je marche seul, et puis je marche plus vite
Car j'ai le pouls d'un peuple entier dans les tempes
Et si j'habite le vent c'est que je n'abdique que morte
Comme une bête, comme une bête
Et j'ai du fiel plein la gueule et du miel plein les yeux,
Et un coeur qui prie qu'on l'appelle vengeance.
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4. |
Hyenas
00:19
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5. |
Hirondelles
02:48
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6. |
Bigbang (Idal, ARtK)
03:49
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J'cherche un salut quelque part dans les mandibules d'une ville absente
Je cours sous sa peau pour forer ses os poreux
Des marteaux que j'ai dans la tête
Vider quelque part mon crâne comme on jette des piles
Rendre au béton c'qui appartient au béton
J'm'accroche aux mauvaises herbes
Comme à des coches sur les murs d'une cellule
J'observe les fêlures se faufiler de murs en murs
Jusqu'à s'abattre sur des quadrillages et des registres
Les horloges tournent à l'envers
L'acier se réfugie dans les tunnels
Et la pierre des immeubles se fond dans le centre de la terre
Les lampadaires débandent
J'm'allume une cigarette sur une ampoule
Les fils électriques se tordent et l'air se charge de pétrole
Bientôt j'aperçois le squelette mais d'abord tout brûle
Je virevolte comme une hirondelle dans le bigbang
Comme une hirondelle dans le bigbang je virevolte
Bourrasque froide Fumée suave Allez
Villages muet et mouvement des races allez
Alarme en toute place allez
Le grand manguier en feu les prêtres à l’oeil écarquillés
Comme à Ravennes en un 13 juin 48 allez
Gerbez du mare arraches tes prières enfermés
Trompette 7 fois le soir casse et tout est dit pour une fois
Casse (l’étoile) coule et ne reviendra pas. Cours
Avant que j'détale, j'lirai demain dans les lignes du métal
L’air sombre et la terre pâle. Un tombeau dans les mers d’asphalte comme escale, mon escapade est imperméable
Un météore dans mon airbag
J'exporte mes trésors de guerre dans l’espace
Dans un éclat de plâtre, j'attend le mot de la fin
Des flammes de supernova sous les parpaings
Kick dem out whip den all lovers run shot dem both
They are so numerous blow those souls animals
They are so numerous god they run like chicken around
They are so numerous you cannot catch the horizon
Chaos in every shower in every crossroad in every corner
But no one to blame rabbits under apocalypse
Amageddonik call red saucers inna sky
hard times for the thinker the buddhist and I
conform to de mass me like dem
no cash is enough for the head me like dem
drown drown air is out me like dem me like dem
drown drown air is out hear a call from a distant threshold
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7. |
Accroche II
01:00
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8. |
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Backin inna days of innocence . yeah backin inna days without no rai
J balance ma haine sur ces mouches comme une Rocket sur Daesh
Putain elles me lèchent. Amertume c'est la sieste
Hara-kiri dans ma tronche c'est Nagasaki
Agréable comme un beat de Cyrus
Junky en pleine montée, camé. Elles veulent m'apprendre à voler
Retour dans nos vies sans nom les mouches se gorgent en surnombre Aussi sent by the gods se gorgent frissonnent s’immolent (murissent) Paradis des bêtes molles
Toutes en vacancières
Thèbes sous le soleil
Duel de cauchemar qui gurlent Uranus sourd
Tentacules du ciel
Ourdir des plans pour les serfs misère
Séquelles Toutes ces mises en scène pourquoi
Ma gal i call ya for de sake of de land
ROSine la fille aux bas crasses tudieu l’insecte innerve
Entendre tomber l’amour maigre
Sous forme de pattes qui courent
Et nos peaux sales qui ourlent l’âme en soute marne ou souque souque
Souque souque en damné du temps Echappe It’s you guilty Echappe Guilty Echarpe guilty les messagères des temps finis Parousie
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9. |
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Déplier la ville, y creuser nos stigmates
Héritier sans héritage, aux vérités venimeuses
Défiant les heures, des vaisseaux à tisser
L’odeur de la rouille les couleurs de nos berceaux
Des racines pour nos yeux, des racines, des racines pour nos yeux
Vivant parmi les vivantes. Dansant avec les mortes
Crier: Nous sommes vivantes. Naviguant dans les décors
Creuser des racines abreuver nos yeux
Traverser les feux
Jet de pierres cardiaques. Saut dans l'abîme
Jet de pierres cardiaques. Respirer, expirer
Laisser sortir l'eau de nos yeux
Dynamiter les barrages. Héritier sans héritage
Des armes, pas de hasard. Masques noirs et mains sales
Traquer les flics, brûler les villes
Chercher les nouvelles Sodome et Gomorrhe
Trouver les terres libres pour la suite du monde
Aimer le désordre. Aimer la pluie. Aimer le vent. Aimer l'ennui
Aimer le désordre. Aimer l'ennui. Aimer le vent. Aimer la pluie
Aimer le désordre. Aimer
I.P.G. / F.C.P. / P.I.T. / P.O.G. / C.A.D. / F.T.P.
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10. |
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Des serpents de sable dans les platebandes
J'arpente mes marais turquoises
Les paliers que je tutoie dans mes marais turquoises
Des serpents de sable dans les platebandes
J'arpente, mon foyer tempête
Les paliers que je tutoie dans mon foyer tempête
Des serpents de sable dans les platebandes
Mamma’s get pleased when we came back from de pit
Di hands full of presents ready to reconquer the realm the eyes out of fear Bodies cover with steel consciencness water and and guns on our backs Water and guns in our smile purify. Wash wash
Water and guns to turn out the strangers.
Stupid strong guys abomination listen she’s a magnetizer
The one da keep us straite the grand mother (garden keeper) queen of Eden the word was : i want you as tight like crocodiles wash
Des marchands de fables sur les cours d’eau
Dérives apatride de corps sans drapeau
Barques insubmersibles aux voiles tissés de cure-dents
Trajectoire lacunaire du grand large à la terre ferme
Poussée d’apoplexie étreintes et catastrophe
Sans cadastre propre l’édifice penche
Et les contours se baladent presque
Chère pente je te surplombe depuis la cime
J’arbore mon estime et la traîne sur un rocher
Titube dans la chute m’accroche aux épines
Me nourris de la sève des entrailles que j’épie
M’entraîne dans un vase-clos entre mantra et tarot
Quand le ventre vide se martèle l’outrage est imminent
La braise se ravive la flamme s’immunise contre tout liminent
Effet immédiat défie le moment le feu agonise et s’éteint aussitôt
Le courant d’air s’échappe il n aura fait qu passer
Le marais s’assèche ne reste plus que la vase
Notre nid-serre la lune peut-être et lumières
Sur des parterres de sable en rut
Fin des menstrues l’heure de la chasse est ouverte hurle
Petites toupies lançez vous Mûrs et brave
Lève toi et marche petite taille prends soin des reines
La froide merveille des esprits aux reins ceints d’amiante ferre
« Puis, il suivit une [autre] voie. Et quand il eut atteint un endroit situé entre les deux barrières [montagnes], il trouva derrière elles une peuplade qui ne comprenait presque aucun langage.Nous les laisserons, ce jour-là, déferler comme les flots les uns sur les autres et on soufflera dans la trompe et Nous les rassemblerons tous. »
Métal en feu sur l’épaule, J'ai de l’eau dans les balles
De la rouille dans les os. Un plancher dans la tête
Pour habiter les courants d’air. Des terres alliées (alliées)
Mes terres alliées (alliées. Alliées alliées)
Le courant d’air s’échappe il n aura fait qu passer
Le marais s’assèche ne reste plus que la vase
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11. |
Indigène (Idal, ARtK)
02:52
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Métisser les alarmes
Entretenir les clous qui tapent dans le cerveau
L’appel du béton nous rappelle d’où l’on vient
Sommes nous censés, sommes nous sans terre
Sommes nous censés, sommes nous sans terre
Errer dans les étages. Regarder par la fenêtre
Perdre le fil et puis renaître
Errer dans les étages. Regarder par la fenêtre. Echafauder son image
Perdre le fil et puis renaître. Indigène indigeste.
Liquide miscible she’s a dream she’s a lie
Avec des ongles qui perforent hard dans mes chairs raille
Sisyphe heureux travaille ferme sur nos nerfs village
Natale terres des églises semblables à mes ancêtre
Renverse cycle eternal je sais ma baby don’t care
Menthe religieusement solaire étal des bouchère lourde
Ta bouche o soir gloire des nuits longues sépulcrale
Demain est plein de promesses, comme une tape dans le dos
Tapez moi dans le dos
Je cracherai des comètes, molles comme des méduses
On est des ambidextres, hantés par l’envie de plaire
N’ouvrez plus les fenêtres, l’air pourrait rentrer. Nous voulons macérer.
Errer dans les étages. Regarder par la fenêtre
Perdre le fil et puis renaître
Errer dans les étages. Regarder par la fenêtre. Echafauder son image
Perdre le fil et puis renaître. Indigène indigeste.
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12. |
Griffes (Idal, ARtK)
01:33
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Great fuck the dead fall and de life roll on
Toc toc toc the doors open the scene huge
Hug something like Ogun da ride meticulous
13 hot shiny girls under sun oily flames
Griffes déployées
Chaque pas m'trahit, chaque pas m'trahit
Broyé dans l’inodore. Broyé dans l’inodore
oily flames disciples scarlet pupils (tremblin leaves)
Open shell a soul shiver under skin
Babel solved 1 gal 6 tongues some clouds
Cover de body 6 gal one song
Babylon under bless let de dirty money
Faint test your brain shot yourself train
Yourself trance in 6 hundred positions
Je suis comme astre jamais serve homeland
Don’t be just satisfied by what they gave us
Convert your anger still nervous
Archa k boom submerge your future delicious hurt
Reverse the Ol man damnation
You wanna take pictures? ride de focus
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13. |
Les Affres Du Jour
00:58
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14. |
Priez (Idal)
01:55
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Priez que demain sorte d’hier
Priez que demain sorte d’hier
Priez que demain sorte d’hier
Debout - silence - repos
Debout - silence - repos
Debout - silence - repos
Laisse
l’attente
creuser
son trou
Réponds
absent
comme
chaque jour
Nantis
Badauds
Parias
Repli
Restez
de marbre
Mariez
le vide
Toisez
vos murs
Broyez
vos plumes
Pleurez
vos masques
taisez
vos urnes
brûlez
vos votes
scandez
veto
Priez que demain sorte d’hier
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15. |
Pluie (Idal, ARtK)
03:25
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Dompter son ombre. Tromper son masque
Hanter son nom. Porter sa flamme
Creuser sa vie. Ouvrir ses restes
Sourire sévère. Pleurer placide
Croire son reflet. Boire son miroir
Croiser son histoire. Broyer sa recette
Choisir son déclin. Errer sans questions
Choyer son destin. Aimer sans réponses
Te coire poli sévère. Retenir ses pas
Misère morne couper même cerner par soi-même
C’est le meurtre des mustangs en soie d’enrobement
Silence ma destitution avec hochement de nez
Moissonné tu vois la corde assommé tu voix
Les clés te racle au cul de judas arrimé
Accorde-toi du spa et des bras larges
Cela permet l’oubli des démolitions intra muros ardeur
T acclimate la foire aux carcéraux marne en boite
Aquarium tranquille et veule soigne tes blessure cautérise
Pour regagner les champs de rames
Amerissage et joie sur l’île des sagex qui broient
Et la pluie sur tes plaies est acide comme tes derniers rêves
Mais la nuit te vaccine. Tu l’habites comme une tour de verre
Sous ta peau se tapissent. Tous les hymnes de tes regrets
Tes drapeaux se dessinent comme des lignes sur ton épiderme
bla bla bla some bad vibrations inna sands
bye bye arrange your cries for de fu... parties in there
Perte walkin inna shadow perte dat’s your dream discreet SHIT
misfit but consenting you brain locked
TOUT SECRET POSSIBLE as neva befo demons are dead
And de mustangs taken into de box of arrogance
Saison des pertes extort your own forces
Burn your energy inna screen virtual realm
King of nothin un 0 0 vide
Dompter son ombre. Tromper son masque
Hanter son nom. Porter sa flamme
Creuser sa vie. Ouvrir ses restes
Sourire sévère. Pleurer placide
Croire son reflet. Boire son miroir
Croiser son histoire. Broyer sa recette
Choisir son déclin. Errer sans questions
Choyer son destin. Aimer sans réponse
Et la nuit dans tes plaies se ravivent tes derniers rêves
Tu vaccines tes regrets dans l’abîme tu vois le remède
Et la pluie dans ton verre est acide comme ton épiderme
Et l’enfer que tu habites prend des airs de paradis
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