1. |
Etoffe (Idal)
02:18
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Oeil qui s’affute en fuseau
Museau qui s'dessine en rictus
Situe ton visage et déclenche
Etanche aux images, au vacarme
Attaque
Oppose le silence qui danse
Comme d’immenses carcasses
Cent heures, sans ère, sans école
L’étoffe, la bête, le carquois.
L’étoffe, la bête, le carquois.
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2. |
S'envole (Saïph)
02:59
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S’envole au dessus des cimes, le bruit des sources
qui au crépuscule dévale et se glisse sous ta porte
Suit les louves sous la lune pleine
Arriver à l’orée du bois d’envers
Ne te retourne pas, laisse les autres derrière sur tes pas
La rage dans les doigts haletant dans le froid ne les écoutes pas
Marche sur un fil. Voit ce qui est invisible. Rempli toi de moi
Révulse tes yeux délaisse ta foi et danse autour de moi
S’envole au dessus des cimes, le bruit des sources
qui au crépuscule dévale et se glisse sous ta porte
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3. |
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Le jour nous glisse entre les mains mais la nuit nous appartient
Le rideau tombe avec le soir pour le public en aparté
Bien serré contre nos corps enfouis sous les manteaux
La fin est proche et l’impression que personne nous entend
Quand le temps se dilate en attendant la venue du crépuscule
En léthargie auparavant le sang froid du reptile
Le pouls répond sourd dans les veines comme une rivière en crue
Qui se répète en tour à l’infini comme une prière qu on croit
Les ombres fatiguées s’étirent et deviennent filiformes
Elles se fondent dans le plasma du décor qui se referme
La lueur se tamise pour mieux se mélanger entre chien et loup
Les derniers rayons du soleil disparaissent sous le froissement ailé
Des noctules en nébuleuse repliées dans les confins du soir
Une pulsion primitive concentrée sur la recherche du sang
Envie d’hurler sous la pleine lune, jusqu’à tomber à quatre pattes
Enfin l’heure épuisée qui décline et la lumière se carapate
Se transformer en sale bête puiser dans l’énergie obscure
La mutation fait peur sans pour autant crier au secours
Quand l’animal fétiche réapparait depuis la nuit des temps
Et nous possède entier comme un esprit malin pris en étaux
Dans l’étreinte serrée de ses mâchoires ses griffes ses dents
Livrer bataille perdue baisser la garde céder
Et s’éteindre sous la grisaille sombre des nuages cendres
Le feu s’étouffe laissant une fumée âcre et c’est tout
Le jour nous glisse entre les mains mais la nuit nous appartient
Le rideau tombe avec le soir pour le public en aparté
Bien serré contre nos corps enfouis sous les manteaux
La fin est proche et l’impression que personne ne m’entend
Le jour nous glisse entre les mains mais la nuit nous appartient
Le rideau tombe avec le soir mais le public est parti
Bien serré contre nos corps sans vie sous les manteaux
La fin passée c’est rassurant que personne ne m’entende
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4. |
Accroche
00:30
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5. |
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Fun tin wine oh twins on time / Blind fall
One till fine so bins for mine / No fall
Tongue sin sign yo fins like wine / Your fault
Monday shine wow tins with crime / So small
Jerk junk skills / Blind fall
Burp punk bills / No fall
Work sunk trills / Your fault
Jerk bill sore / So small
Window licker fun tin tricker
Senseless bigger larger thicker
Magnet trigger lake on fire
Mullet fiddler baked born higher
Stained full eyebrow blue wig bible
Stained full icon true big cyphers
Change da dippers of old piper
Those cage tire pure plane wire
Blind fall
No fall
Your fault
So small
Jerk junk skills / Blind fall
Burp punk bills / No fall
Work sunk trills / Your fault
Jerk bill sore / So small
Morning waters sea lake settles
Cold moon letters babel walls
Boring keddles be bake bellies
D’sabled tables hiskin draws
Spoontrees munchies boothbees bumchies
Would toothbrushes wash these clusters
Bushes crosses luckless wishes
Is wood rushin’ buckbless fishes
Spoontrees munchies boothbees bumchies
Would toothbrushes wash these clusters
Bushes crosses luckless wishes
Is wood rushin’ buckbless fishes
Sometimes i goofie blossoms
Sometimes i humpty call
Sometimes i trip on fossils
Sometimes i dumpty fall
No lids on ping pong
Shell wiz toe big bun
Well biz fuzz win wong
Tell till funds ping pong
The fundamentals buns and mental
One dimensions tunes for mansions
Tons of sentence wounds for medecine
The fundamentals buns and mental
Bums and fences bounds for deadson ….
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6. |
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7. |
Chicane
01:07
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8. |
Source (Saïph)
02:09
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9. |
150 Volts
00:34
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10. |
Danse nos Peines (Saïph)
03:12
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Tu dérailles, deviens gouaille. A coté. Déguisé
Tu te gausse, danse nos peines. Enragé. Dérangé
Dans ton crâne nos ouailles bercent tes pulsions
Et nos drames sur tes écailles se mutent en dons
Et dans nos âmes tu dévoiles l’ombre du levant
Tu t'envoles, deviens bestiale sous nos vêtements
A nos chimères, tes fontaines. Ou ton envers nous emmène
Brut est l'écart entre tes bras. Dieux en cavales dans tes Émois
Emoussé. Dénudé. Possédé. Emmêlé
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11. |
Heart Condition
00:35
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12. |
Memento Mori (Obaké)
01:58
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Je traîne ma baraque en charpie, menace les harpies
Sur la potence, lancent les regards en pointe de harpons
A pas traînant, trébuche et ferme le cortège funèbre
En guise d’appât, sonate en deux temps, mode mineur
Soleil acier liquide, déchire ma gueule en guenilles
Les bras rachitiques pèsent, pendent, comme des langues trop lourdes Sangles sous la plante du pieds en pointe, les cailloux mangent
Les tiges en plaies chauffées à blanc de l’âme en cage
Carnage autour des tibias, une coche pour chaque jours
Scarification, le torse titube, arrache l’épine dorsale
Collier de ronces en parasites dans l’estomac noué.
Noeuds de cordes indigestes en cul-de-sac dans l’intestin
Vautours en ronde guettant la faille pour le festin
Les planches craquent sous les manches qui mènent à l’échafaud
La faux siffle dans l’air, un coup sec sans harmonie
Ils disent: Rappelle toi que tu vas mourir mémento mori
Ramure d'images en cascade, vide carne
Armure périmée, stature surannée
Entre le bois la résine suinte sous le crucifix
La survie en sursis, les derniers cris s’effacent L’instinct animal se débat, la trappe referme le piège sur lui même les clous empalent le dernier sortilège Regarde la tache vert sur la fosse iliaque se répand Jusqu’à l’abdomen, amen, je les entends
À côté, les morts mâcheurs mastiquent les suaires Leurs sinus scellés, obstrués pour cause d'hérésie
La faux siffle dans l’air, un coup sec sans harmonie Ils disent: Rappelle toi tu va mourir, mémento mori,
Et les crânes chantent à tue tête:
« Ce que vous êtes, nous l’étions. Ce que nous sommes, vous le deviendrez. »
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13. |
Indigène (Saïph)
02:56
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Sur le chemin qui mène en ville au crépuscule
Sur les arbres bleus immenses s'élève la lune
Bruit de branche qui craquent. Le souffle doux, odeur de souffre
Je me hâte ma nuque nue au vent du soir, mais qui se cache dans
Oh toi qui m'épie. Montre toi, je n'ai pas peur
Je suis né du vent sur les monts, bercé de sang
Le mime de tes sombres mensonges, entre les ombres
Masque amer me souri. Je le laisse m'ouvrir
Il déverse or et nacre en mon esprit. Oh nuit moite et chaude brûle l’abime Quand vais je me réveiller ? Quand vais-je me réveiller ?
Eau trouble, laisse toi faire.
Les ténèbres coulent dans tes veines
brise
or
vent
roi
souffle
fou
sourd
rage
noir
pleur
lourd
cours
fuis
coule
songe
nuit
Quel est ce feu qui me perce le ventre ? Foule qui courbe l'échine
Les septs cils de l'agneau immobile un ‡ un s'ouvrent
Sous mes pieds rit, mon nouvel allié
Je ne serai plus jamais seul
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14. |
Obsèques
00:29
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15. |
Mange tes morts (Obaké)
02:54
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Mange tes morts saute du mur
Comble le vide dans la terre sans armure Tranche le ciel creuse la pelle
Les trous se forment et la noirceur se lève
Mange tes morts saute d’humeur
Comble le vide dans la terre sans armure Tranche la pelle creuse le ciel
Les trous se forment et la noirceur se lève
L’espace se déchire comme un morceau de tissu sale
Les pas se dirigent ensemble mais le coeur se situe seul
Perdu entre les lignes de vie de souche ou la sciure
Par terre se mue en poignée et rempli les bouches de poussière Mucus en trainée, motus et lèvres cousues de trop parler
Colin maillard, les yeux bandés à force de trop pleurer
Tirer son fardeau au bout d’une corde comme un pestiféré
Loin derrière, on s’en plaint on pensait pas qu on s’y ferait
De toute façon on sera plus là quand le train sifflera
Le regarder défiler sous les yeux comme un cycle de samsara De la fumée épaisse s’échappent une nuée d’hommes en gris
Ils veulent utiliser nos corps, nos pensées, nos os comme engrais Quand ils sont venus frapper j ai décidé de claquer la porte
Et quand je me suis enfui je l’ai fait sans calculer la perte
À vouloir échapper à ses propres ombres un jour de soleil Donner moi une fronde la nuit viser la lune avec un seul oeil
Que la lumière disparaisse pour un moment se mette en veille Dormir du sommeil du juste un instant sans qu on le veuille Alors on sort pour déambuler dans le concret entre les vides Tirer sa ligne droite sans règle, éviter de suivre les guides
Ouvrir les vannes, s’ouvrir les veines en vain si points de suture Creuser sa tombe sans pelle de ses dix doigts six pieds sous terre
ftp un peu d'essence et brûle les actes sensés
svp un peu d’aisance et crame les paroles encensées
En sommes c’est, acculé aux pieds du mur sans équilibre Tombé à genoux à moitié mort que l’on peut se sentir libre
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16. |
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European demons
Corporate devils
Bones shattered
Flesh burnt alive
Bodies torn apart
Cattle drinking contaminated water
Mines extracting metal dynamited with tears
Test fields of seeds transplanted genes
So there's business everywhere for the sake of northern hemisphere
Same same nothing changed
Just more blood to the game
Same same nothing changed
Rain rain filthy drain
Eyes overlooking tides dreams stained so fast
Corrupted minister faces on walls of buildings and motorways
Fucked up politicians with fake smiles and too much influence
So nobody 's to trust nobody’s to bless
And what about the rest ? what about the rust ?
The crust and the core the heart and the breast
The beast
Riddled skulls stiff muscles
Memories of scardom
It’s now the quest for gas
No more smoke signals in the sky
They killed all the indians
Now they got their eyes on lithium
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17. |
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Pravers and colour beads
Spirit of sun is priceless
The sacred forces of nature
Must be redeamed must be fullfilled
Common trade belts built under domination threat
Gone the time of arrows
Gunshots and rifles of billion people cities
Shooting each other one and other
Feeding the people on sugar and dope
Sugar turned to alcohol
Lost minds lost souls
People killing each other
Forgetting who's the enemy
Hours spent under travelling thoughts
Smiles and songs painting pavement
Hundreds of children playing
But marbles will never rule the world
It's irrelevant to blame the moon
They spent their evenings praying
But god ain’t helped till now
Looking up to the sky searching words in clouds
Those voices like echoes that travel with stars
Still searching the bones throughout the stars
Are you still thirsty now ?
I can’t close my eyes
Not tired enough to sleep
Cause sleep is the cousin of breath
Blame me mother earth
So we die a little more every odd day
While the day overlooks night
Connecting nightmares to frightened sight
Dust and fire
Sweat and labor
Dollar dollar
Tears and slaughter
Cowards with power
Puddles and blood
Churches and crutches
Rumble jungle
Dust and fire
Sweat and labor
Dollar dollar
Tears and slaughter
Cowards with power
Puddles and blood
Churches and crutches
Social ties
Wanting the bread you only get the crumbs
Hands cut off you lose thumbs
Truth is heavy but lies weigh a ton
I smell hope rising over setting sun
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18. |
Revoir
00:45
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AMORCE Switzerland
11.08.19 TBA
09.08.19 Jazz en Rade, Les Bioux (CH)
18-21.07.19
Festival Jura (CH) TBC
25.05.19 SAS, Delémont (CH)
24.04.19 L’Ecurie, Genève (CH)
25.04.19 Passager du Zinc, Besançon (FR)
26.04.19 Bar King, Neuchâtel (CH)
27.04.19 C404, Metz (FR)
12.04.19 Nouveau Monde, Fribourg (CH)
11.04.19 Le Bourg, Lausanne (CH)
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