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Cappella

by AMORCE

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    Please send an e-mail to bookingamorce@gmail.com to pre-oder the double L.P. "Cappella & Bête Patiente"

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1.
Oeil qui s’affute en fuseau Museau qui s'dessine en rictus Situe ton visage et déclenche Etanche aux images, au vacarme Attaque Oppose le silence qui danse Comme d’immenses carcasses Cent heures, sans ère, sans école L’étoffe, la bête, le carquois. L’étoffe, la bête, le carquois.
2.
S’envole au dessus des cimes, le bruit des sources qui au crépuscule dévale et se glisse sous ta porte Suit les louves sous la lune pleine Arriver à l’orée du bois d’envers Ne te retourne pas, laisse les autres derrière sur tes pas La rage dans les doigts haletant dans le froid ne les écoutes pas Marche sur un fil. Voit ce qui est invisible. Rempli toi de moi Révulse tes yeux délaisse ta foi et danse autour de moi S’envole au dessus des cimes, le bruit des sources qui au crépuscule dévale et se glisse sous ta porte
3.
Le jour nous glisse entre les mains mais la nuit nous appartient Le rideau tombe avec le soir pour le public en aparté Bien serré contre nos corps enfouis sous les manteaux La fin est proche et l’impression que personne nous entend Quand le temps se dilate en attendant la venue du crépuscule En léthargie auparavant le sang froid du reptile Le pouls répond sourd dans les veines comme une rivière en crue Qui se répète en tour à l’infini comme une prière qu on croit Les ombres fatiguées s’étirent et deviennent filiformes Elles se fondent dans le plasma du décor qui se referme La lueur se tamise pour mieux se mélanger entre chien et loup Les derniers rayons du soleil disparaissent sous le froissement ailé Des noctules en nébuleuse repliées dans les confins du soir Une pulsion primitive concentrée sur la recherche du sang Envie d’hurler sous la pleine lune, jusqu’à tomber à quatre pattes Enfin l’heure épuisée qui décline et la lumière se carapate Se transformer en sale bête puiser dans l’énergie obscure La mutation fait peur sans pour autant crier au secours Quand l’animal fétiche réapparait depuis la nuit des temps Et nous possède entier comme un esprit malin pris en étaux Dans l’étreinte serrée de ses mâchoires ses griffes ses dents Livrer bataille perdue baisser la garde céder Et s’éteindre sous la grisaille sombre des nuages cendres Le feu s’étouffe laissant une fumée âcre et c’est tout Le jour nous glisse entre les mains mais la nuit nous appartient Le rideau tombe avec le soir pour le public en aparté Bien serré contre nos corps enfouis sous les manteaux La fin est proche et l’impression que personne ne m’entend Le jour nous glisse entre les mains mais la nuit nous appartient Le rideau tombe avec le soir mais le public est parti Bien serré contre nos corps sans vie sous les manteaux La fin passée c’est rassurant que personne ne m’entende
4.
Accroche 00:30
5.
Fun tin wine oh twins on time / Blind fall One till fine so bins for mine / No fall Tongue sin sign yo fins like wine / Your fault Monday shine wow tins with crime / So small Jerk junk skills / Blind fall Burp punk bills / No fall Work sunk trills / Your fault Jerk bill sore / So small Window licker fun tin tricker Senseless bigger larger thicker Magnet trigger lake on fire Mullet fiddler baked born higher Stained full eyebrow blue wig bible Stained full icon true big cyphers Change da dippers of old piper Those cage tire pure plane wire Blind fall No fall Your fault So small Jerk junk skills / Blind fall Burp punk bills / No fall Work sunk trills / Your fault Jerk bill sore / So small Morning waters sea lake settles Cold moon letters babel walls Boring keddles be bake bellies D’sabled tables hiskin draws Spoontrees munchies boothbees bumchies Would toothbrushes wash these clusters Bushes crosses luckless wishes Is wood rushin’ buckbless fishes Spoontrees munchies boothbees bumchies Would toothbrushes wash these clusters Bushes crosses luckless wishes Is wood rushin’ buckbless fishes Sometimes i goofie blossoms Sometimes i humpty call Sometimes i trip on fossils Sometimes i dumpty fall No lids on ping pong Shell wiz toe big bun Well biz fuzz win wong Tell till funds ping pong The fundamentals buns and mental One dimensions tunes for mansions Tons of sentence wounds for medecine The fundamentals buns and mental Bums and fences bounds for deadson ….
6.
7.
Chicane 01:07
8.
9.
150 Volts 00:34
10.
Tu dérailles, deviens gouaille. A coté. Déguisé Tu te gausse, danse nos peines. Enragé. Dérangé Dans ton crâne nos ouailles bercent tes pulsions Et nos drames sur tes écailles se mutent en dons Et dans nos âmes tu dévoiles l’ombre du levant Tu t'envoles, deviens bestiale sous nos vêtements A nos chimères, tes fontaines. Ou ton envers nous emmène Brut est l'écart entre tes bras. Dieux en cavales dans tes Émois Emoussé. Dénudé. Possédé. Emmêlé
11.
12.
Je traîne ma baraque en charpie, menace les harpies Sur la potence, lancent les regards en pointe de harpons A pas traînant, trébuche et ferme le cortège funèbre En guise d’appât, sonate en deux temps, mode mineur Soleil acier liquide, déchire ma gueule en guenilles Les bras rachitiques pèsent, pendent, comme des langues trop lourdes Sangles sous la plante du pieds en pointe, les cailloux mangent Les tiges en plaies chauffées à blanc de l’âme en cage Carnage autour des tibias, une coche pour chaque jours Scarification, le torse titube, arrache l’épine dorsale Collier de ronces en parasites dans l’estomac noué. Noeuds de cordes indigestes en cul-de-sac dans l’intestin Vautours en ronde guettant la faille pour le festin Les planches craquent sous les manches qui mènent à l’échafaud La faux siffle dans l’air, un coup sec sans harmonie Ils disent: Rappelle toi que tu vas mourir mémento mori Ramure d'images en cascade, vide carne Armure périmée, stature surannée Entre le bois la résine suinte sous le crucifix La survie en sursis, les derniers cris s’effacent L’instinct animal se débat, la trappe referme le piège sur lui même les clous empalent le dernier sortilège Regarde la tache vert sur la fosse iliaque se répand Jusqu’à l’abdomen, amen, je les entends À côté, les morts mâcheurs mastiquent les suaires Leurs sinus scellés, obstrués pour cause d'hérésie La faux siffle dans l’air, un coup sec sans harmonie Ils disent: Rappelle toi tu va mourir, mémento mori, Et les crânes chantent à tue tête: « Ce que vous êtes, nous l’étions. Ce que nous sommes, vous le deviendrez. »
13.
Sur le chemin qui mène en ville au crépuscule Sur les arbres bleus immenses s'élève la lune Bruit de branche qui craquent. Le souffle doux, odeur de souffre Je me hâte ma nuque nue au vent du soir, mais qui se cache dans Oh toi qui m'épie. Montre toi, je n'ai pas peur Je suis né du vent sur les monts, bercé de sang Le mime de tes sombres mensonges, entre les ombres Masque amer me souri. Je le laisse m'ouvrir Il déverse or et nacre en mon esprit. Oh nuit moite et chaude brûle l’abime Quand vais je me réveiller ? Quand vais-je me réveiller ? Eau trouble, laisse toi faire. Les ténèbres coulent dans tes veines brise or vent roi souffle fou sourd rage noir pleur lourd cours fuis coule songe nuit Quel est ce feu qui me perce le ventre ? Foule qui courbe l'échine Les septs cils de l'agneau immobile un ‡ un s'ouvrent Sous mes pieds rit, mon nouvel allié Je ne serai plus jamais seul
14.
Obsèques 00:29
15.
Mange tes morts saute du mur Comble le vide dans la terre sans armure Tranche le ciel creuse la pelle Les trous se forment et la noirceur se lève Mange tes morts saute d’humeur Comble le vide dans la terre sans armure Tranche la pelle creuse le ciel Les trous se forment et la noirceur se lève L’espace se déchire comme un morceau de tissu sale Les pas se dirigent ensemble mais le coeur se situe seul Perdu entre les lignes de vie de souche ou la sciure Par terre se mue en poignée et rempli les bouches de poussière Mucus en trainée, motus et lèvres cousues de trop parler Colin maillard, les yeux bandés à force de trop pleurer Tirer son fardeau au bout d’une corde comme un pestiféré Loin derrière, on s’en plaint on pensait pas qu on s’y ferait De toute façon on sera plus là quand le train sifflera Le regarder défiler sous les yeux comme un cycle de samsara De la fumée épaisse s’échappent une nuée d’hommes en gris Ils veulent utiliser nos corps, nos pensées, nos os comme engrais Quand ils sont venus frapper j ai décidé de claquer la porte Et quand je me suis enfui je l’ai fait sans calculer la perte À vouloir échapper à ses propres ombres un jour de soleil Donner moi une fronde la nuit viser la lune avec un seul oeil Que la lumière disparaisse pour un moment se mette en veille Dormir du sommeil du juste un instant sans qu on le veuille Alors on sort pour déambuler dans le concret entre les vides Tirer sa ligne droite sans règle, éviter de suivre les guides Ouvrir les vannes, s’ouvrir les veines en vain si points de suture Creuser sa tombe sans pelle de ses dix doigts six pieds sous terre ftp un peu d'essence et brûle les actes sensés svp un peu d’aisance et crame les paroles encensées En sommes c’est, acculé aux pieds du mur sans équilibre Tombé à genoux à moitié mort que l’on peut se sentir libre
16.
European demons Corporate devils Bones shattered Flesh burnt alive Bodies torn apart Cattle drinking contaminated water Mines extracting metal dynamited with tears Test fields of seeds transplanted genes So there's business everywhere for the sake of northern hemisphere Same same nothing changed Just more blood to the game Same same nothing changed Rain rain filthy drain Eyes overlooking tides dreams stained so fast Corrupted minister faces on walls of buildings and motorways Fucked up politicians with fake smiles and too much influence So nobody 's to trust nobody’s to bless And what about the rest ? what about the rust ? The crust and the core the heart and the breast The beast Riddled skulls stiff muscles Memories of scardom It’s now the quest for gas No more smoke signals in the sky They killed all the indians Now they got their eyes on lithium
17.
Pravers and colour beads Spirit of sun is priceless The sacred forces of nature Must be redeamed must be fullfilled Common trade belts built under domination threat Gone the time of arrows Gunshots and rifles of billion people cities Shooting each other one and other Feeding the people on sugar and dope Sugar turned to alcohol Lost minds lost souls People killing each other Forgetting who's the enemy Hours spent under travelling thoughts Smiles and songs painting pavement Hundreds of children playing But marbles will never rule the world It's irrelevant to blame the moon They spent their evenings praying But god ain’t helped till now Looking up to the sky searching words in clouds Those voices like echoes that travel with stars Still searching the bones throughout the stars Are you still thirsty now ? I can’t close my eyes Not tired enough to sleep Cause sleep is the cousin of breath Blame me mother earth So we die a little more every odd day While the day overlooks night Connecting nightmares to frightened sight Dust and fire Sweat and labor Dollar dollar Tears and slaughter Cowards with power Puddles and blood Churches and crutches Rumble jungle Dust and fire Sweat and labor Dollar dollar Tears and slaughter Cowards with power Puddles and blood Churches and crutches Social ties Wanting the bread you only get the crumbs Hands cut off you lose thumbs Truth is heavy but lies weigh a ton I smell hope rising over setting sun
18.
Revoir 00:45

about

Idal - Rap
Saïph - Vocals
Obaké - Rap
Abstral - Rap

Fabrice Pittet - Drums, electronic and organs
Loïc Grobety - Double bass and bass
Adrien Guerne - Saxophones
Christian Müller - Clarinets

Special guests: Anklature (6)

credits

released November 15, 2018

All music written and arranged by Fabrice Pittet, with the precious help of Loïc Grobety

Drums and double-bass recorded at Moulins Rodynam by Antoine Etter and Gaspar Pahud, Orbe in January 2017
Woodwinds recorded at Coteau 7 3ème étage by Antoine Etter, Biel/Bienne in April 2017
Vocals recorded at Studio 2.21, Lausanne in March 2018

Mixed by Gaspar Pahud in Studio 2.21, Lausanne
Mastering by Antoine Etter in Studio 2.21, Lausanne

Design by Nicolas Leuba
Video & photography by Olivier Company

2018 Verdures/L’Axe du mal

license

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AMORCE Switzerland

11.08.19 TBA

09.08.19 Jazz en Rade, Les Bioux (CH)

18-21.07.19 Festival Jura (CH) TBC

25.05.19 SAS, Delémont (CH)

24.04.19 L’Ecurie, Genève (CH)

25.04.19 Passager du Zinc, Besançon (FR)

26.04.19 Bar King, Neuchâtel (CH)

27.04.19 C404, Metz (FR)

12.04.19 Nouveau Monde, Fribourg (CH)

11.04.19 Le Bourg, Lausanne (CH)
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