Des serpents de sable dans les platebandes
J'arpente mes marais turquoises
Les paliers que je tutoie dans mes marais turquoises
Des serpents de sable dans les platebandes
J'arpente, mon foyer tempête
Les paliers que je tutoie dans mon foyer tempête
Des serpents de sable dans les platebandes

Mamma’s get pleased when we came back from de pit
Di hands full of presents ready to reconquer the realm the eyes out of fear Bodies cover with steel consciencness water and and guns on our backs Water and guns in our smile purify. Wash wash
Water and guns to turn out the strangers.
Stupid strong guys abomination listen she’s a magnetizer
The one da keep us straite the grand mother (garden keeper) queen of Eden the word was : i want you as tight like crocodiles wash

Des marchands de fables sur les cours d’eau
Dérives apatride de corps sans drapeau
Barques insubmersibles aux voiles tissés de cure-dents
Trajectoire lacunaire du grand large à la terre ferme
Poussée d’apoplexie étreintes et catastrophe
Sans cadastre propre l’édifice penche
Et les contours se baladent presque
Chère pente je te surplombe depuis la cime
J’arbore mon estime et la traîne sur un rocher
Titube dans la chute m’accroche aux épines
Me nourris de la sève des entrailles que j’épie
M’entraîne dans un vase-clos entre mantra et tarot
Quand le ventre vide se martèle l’outrage est imminent
La braise se ravive la flamme s’immunise contre tout liminent
Effet immédiat défie le moment le feu agonise et s’éteint aussitôt

Le courant d’air s’échappe il n aura fait qu passer
Le marais s’assèche ne reste plus que la vase

Notre nid-serre la lune peut-être et lumières
Sur des parterres de sable en rut
Fin des menstrues l’heure de la chasse est ouverte hurle
Petites toupies lançez vous Mûrs et brave
Lève toi et marche petite taille prends soin des reines
La froide merveille des esprits aux reins ceints d’amiante ferre
« Puis, il suivit une [autre] voie. Et quand il eut atteint un endroit situé entre les deux barrières [montagnes], il trouva derrière elles une peuplade qui ne comprenait presque aucun langage.Nous les laisserons, ce jour-là, déferler comme les flots les uns sur les autres et on soufflera dans la trompe et Nous les rassemblerons tous. »

Métal en feu sur l’épaule, J'ai de l’eau dans les balles
De la rouille dans les os. Un plancher dans la tête
Pour habiter les courants d’air. Des terres alliées (alliées)
Mes terres alliées (alliées. Alliées alliées)

Le courant d’air s’échappe il n aura fait qu passer
Le marais s’assèche ne reste plus que la vase